Alzheimer
- mrmarcrottiersweb
- 16 sept. 2017
- 2 min de lecture

Le jeudi 21 septembre 2017 est la journée mondiale consacrée à une réflexion sur la maladie d’ « Alzheimer ».
La maladie d’Alzheimer et la démence
La démence est le terme générique caractérisant l’ensemble des troubles liés à la perte de mémoire et à une réduction de l'activité cérébrale. Celles-ci se manifestent sous différentes formes telles que, p.ex., la démence vasculaire, la démence fronto-temporelle, la maladie d'Alzheimer.
On estime que l’Alzheimer correspond à 60% des cas relevant des troubles susmentionnés. Quelques centaines de milliers de personnes souffrent en Belgique d’une forme de démence et, mondialement, quelques millions de cas nouveaux se présentent chaque année.
La recherche
On suppose généralement que la maladie est causée par l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde : un excès de protéines de tau est associé au déclenchement de la démence chez les patients atteints d'Alzheimer. Une des pistes consiste donc à développer des vaccins ciblant les protéines impliquées dans cette maladie.
La prévention
Des études ont mis en évidence quelques comportements qui permettraient de retarder l’apparition des symptômes de la maladie.
L’alimentation
Vous pouvez vous protéger en suivant un régime alimentaire riche en huile d'olive, noix, poissons, volailles, fruits et légumes (Université de New-York 2010).
Le cercle familial et les relations sociales
Ces deux facteurs contribuent au maintien de la mémoire, entrainant un effet positif sur l’activité cérébrale.
La lecture, les jeux cérébraux, l’usage de l’ordinateur
Les exercices de mémorisation associés à ces activités auraient un caractère de prévention bénéfique. (Yonas Geda, Mayo Clinic Rochester)
La marche et la natation
L’activité physique contribue à combattre le surpoids, le stress, le diabète. Ce faisant, un comportement actif permettrait de réduire le risque « Alzheimer ». La pratique d’activités requérant la coordination contrôlée des mouvements s’avère également bénéfique (yoga).
La durée de la carrière professionnelle
Travailler au-delà de 60 ans permettrait, jusqu’à un certain seuil, de réduire annuellement de 3 % le risque de maladie. (Carol Dufouil, Inserm 2013.)
Références